
Une heure et demie de spectacle pour retracer 70 ans 'd'histoire. Photo DDM P.No. Libération de l'Alsace en 1945 : une grande date du régiment.

Il y a quelques jours à Saverdun passait Geneviève de Galard. Cette ancienne infirmière partagea le sort des parachutistes martyrs de Dien Bien Phu au nombre desquels étaient ceux du 1er RCP. Un régiment, le nôtre, celui de Pamiers et de l'Ariège qui hier soir, sous un ciel menaçant qui ne s'était pas résigné à la paix, couvait la scène sur laquelle le régiment a reconstitué ses 70 ans de vie. Sous les projecteurs, dans l'éclat de la pyrotechnie, les paras de Pamiers, ceux d'aujourd'hui, qui rentrent du Mali où le caporal-chef Charenton a trouvé la mort, ont fait une parenthèse théâtrale. Pour restituer 70 ans de leur mémoire. Soixante-dix années où le régiment n'a pas chômé : la dernière guerre mondiale qui fut son creuset surtout dans les neiges d'Alsace et des Vosges. La guerre d'Indochine où la défaite de Dien Bien Phu, se trouve magnifiée par l'héroïsme trempé au feu de l'épouvantable captivité offerte en cadeau après la mort dans la boue. Des tableaux, qui ont coupé le souffle à tous ici présents, à Milliane, dans ce froid d'hiver au cœur du printemps : un froid qui rappelait celui des sommets Algériens où le régiment amena ensuite son drapeau. Fin des guerres coloniales, début des guerres sans nom, en Afrique, puis sous le soleil du Liban le temps de l'holocauste : les 58 morts dans l'immeuble de commandement (le Drakkar) détruit par un attentat. Cambodge, Somalie Balkans, Afrique…
Pas un instant de répit pour les paras du 1er RCP qui n'étaient pas encore de Pamiers. C'est en 1999 qu'il fait souche en Ariège et cette reconstitution n'est pas sans signification : elle est faite pour rappeler aux Appaméens qui sont les hommes qu'ils ont accuei
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