“On a voulu tuer un militaire parce qu’il était militaire” a déclaré le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, après l’agression à l’arme blanche dont a été victime, le 25 mai, le soldat de 1ere classe Cédric Cordier, du 4e Régiment de Chasseurs, lors d’une patrouille au quartier de la Défense (92) menée dans le cadre du plan Vigipirate.
L’agression a précisément eu lieu dans la “salle d’échange” de la Défense, un lieu de transit entre les accès aux transports en commun et les commerces. Le militaire a été touché au cou, par derrière. Son camarade et le policier qui l’accompagnaient en marchant devant lui n’ont rien pu faire. Quant à l’assaillant, il a pu prendre la fuite.
“Même s’il a perdu beaucoup de sang, ses jours ne sont pas en danger, son état est ‘rassurant’”, a précisé M. Le Drian, après s’être rendu au chevet du militaire, soigné à l’Hôpital d’instruction des armées (HIA) de Percy, à Clamart.
Cette agression survient quelques jours après le meurtre, à Londres, en pleine rue, d’un militaire britannique par deux hommes issus de la mouvance jihadiste. “Il y a des éléments, la violence soudaine de l’attaque, qui pourraient laisser penser que cela pourrait avoir une forme de comparaison avec ce qui s’est passé” au Roya