Le 1er RCP est devenu depuis 1999 «le régiment des Ariégeois», il a su conquérir le cœur des habitants du pays qui vivent à son rythme, moments heureux ou plus tragiques.
Si bien qu’aujourd’hui, inutile de faire un sondage d’opinion, ils sont tellement fiers de leurs paras qu’ils n’envisagent pas un seul instant l’Ariège sans ce régiment d’élite.
Le plus ancien régiment parachutiste français
Créé le 1er juin 1943 à Fèz au Maroc, c’est le plus ancien régiment parachutiste français. Descendant direct des pionniers du parachutisme, le 1er RCP sera le seul régiment parachutiste engagé dans les combats de la seconde guerre mondiale.
Engagé en Indochine jusqu’à la dernière bataille de Diên Biên Phu, il sera ensuite déployé en Algérie jusqu’en 1962. En 1983, au Liban, le régiment perd 58 parachutistes dans l’attentat rendu tristement célèbre de l’immeuble Drakkar à Beyrouth, la plus importante perte de l’armée française depuis l’Algérie.
Un régiment d’urgence, un régiment de pointe
Egalement engagés au Cambodge, Somalie et dans les Balkans, depuis 2003, les chasseurs parachutistes se sont déployés en Côte d’Ivoire, Haïti, Afghanistan, Kosovo et dernièrement au Mali, assurant tous les départs dans l’urgence dans le cadre du dispositif Guépard.
Depuis son installation à Pamiers, dans un cadre de vie favorable à l’entraînement opérationnel, les parachutistes disposent